L’actualité nous donne de nouveau, après l’affaire Gammy, un exemple que jamais les contrats de mère porteuse ne pourront être « éthiques ». Dans le marché des bébés, on choisit son bébé comme sa voiture, qu’importe le mode de rémunération: c’est inhumain.
Cette fois, c’est en Angleterre que se passe l’histoire, l’Angleterre qui est sans cesse montrée en exemple, en modèle même, par les partisans de l’autorisation du marché des bébés.
Or qu’arrive-t-il? Face à un bébé handicapé, la vraie mère se révèle, comme dans le jugement de Salomon: c’est celle qui a mis l’enfant au monde qui accepte de garder la fillette malade, enfant qu’elle aime « comme ses autres enfants ». Alors que les commanditaires se défilent, disant « qui voudrait l’adopter? »
Mais une mère, chère Madame la commanditaire qui usurpez ce mot si cher, se reconnaît précisément à cela: l’amour authentique est inconditionnel.
Une petite erreur cependant dans cet article: parler de « mère biologique » pour la femme commanditaire. En effet, même si la commanditaire a donné son ovocyte, la mère, celle qui porte l’enfant, est aussi une mère biologique. Les recherches en épigénétique nous le rappellent.
MJ