Plusieurs associations féministes italiennes, regroupées dans le réseau 1er Octobre (Rete 1 Ottobre) ont voulu savoir ce que pensent les Italien.nes de « l’utérus à louer » (utero in affitto – l’expression utilisée dans le sondage). Grâce à un financement participatif, elles ont fait réaliser un sondage par l’Institut Ixé.
94% des répondant.es n’auraient pas recours à la GPA, en cas de difficulté à procréer.
Pour 71% des répondant.es, une réglementation de la pratique en Italie est inenvisageable , qu’elle soit commerciale ou altruiste.
Si 48 % des répondant.es sont opposé.es à la GPA, 41% lui sont favorables (à savoir : 23% pour une pratique gratuite, 18% pour une pratique contre paiement ou remboursement des frais).
Parmi ces 18% des personnes favorables à la GPA commerciale, la majorité sont des hommes entre 18 et 34 ans, ayant fait des études supérieures, vivant au centre et au nord-ouest de l’Italie et principalement orientés politiquement à gauche.
Corriere della Sera a publié un article sur ce sondage le 30 novembre 2017.