Le Collectif pour le Respect de la Personne (CoRP) est signataire de la lettre envoyée ce 3 juin, par 200 association militant pour les droits des femmes, au président ukrainien pour lui demander d’interdire la maternité de substitution en Ukraine.
Press release 2020-06-03
Women’s rights organisations call for a ban on surrogacy in Ukraine
Recently international media have published shocking pictures from the Ukrainian surrogacy industry. Newborn babies in large numbers that cannot be picked up by foreign customers due to the countries’ closed borders during the COVID-19 pandemic. The situation has shed light on the inhumane system of trade in reproductive rights that characterizes the surrogacy industry.
Today, 200 women’s organisations are sending a letter to the President of Ukraine, Mr. Volodymyr Zelensky, calling for a ban on all forms of trade in children and women.
- The current situation in Ukraine has led to a massive exploitation of impoverished women and stresses the need for stronger protection of women’s rights and makes it clear that the reproductive tourism in Ukraine must stop, says Clara Berglund, International Coalition for the Abolition of Surrogacy Motherhood, ICASM.
The undersigning organisations are calling for a ban on all forms of reproductive trade and for Ukraine to sustain international conventions on the rights of children and women.
Read the letter here: http://abolition-ms.org/en/our-actions/call-to-ban-all-forms-of-trade-in-children-and-women-in-the-surrogacy-industry-in-ukraine/
Press contact:
Clara Berglund,
International Coalition for the Abolition of Surrogacy Motherhood, ICASM
Ph: +46 (0)70 756 77 91
Email: clara.berglund@sverigeskvinnolobby.se
Website. abolition-ms.org/en/home
#Surrogacy #Ukraine #ReproductiveTrade #WomenRights
Les enfants nés par GPA en Ukraine sont confinés. L’abandon était déjà programmé par contrat avec leur vraie mère, mais cette fois en plus ils ne sont pas « réceptionnés » par les parents « adoptifs ». Perte du lien maternel sécurisant à la naissance, pas de lien de substitution, le désert… On ne survit pas très longtemps seul en plein désert.
Pour ceux qui auront survécu, on leur offre le choix entre la folie (les pseudo-autistes) ou la violence. Oui la violence n’est que le résultat de la souffrance. Qu’elle cadeau de naissance ! Quelques rares « feront résilience » comme on dit, ceux là seront les nouveaux héros de la guerre. Il ne faudrait surtout s’étonner du prix à payer pour nos sociétés, qui ont programmé cet état de fait par leurs lois.
Aujourd’hui en Ukraine ces bébés sont stockés dans des pouponnières improvisées, une sorte de camps de réfugiés pour bébés, en attente d’un départ qui aura lieu ou pas.
Connaissant bien le sujet, étant intervenu de nombreuses fois comme beaucoup d’autres, je ne sais plus que faire devant la surdité croissante de ceux qui auraient dû écouter tous les points de vue avant de décider et qui ne l’ont pas fait, avec les conséquences actuelles.
Au moins dire mon indignation, mon opposition totale face à cette maltraitance envers les plus vulnérables à un moment crucial et difficile des tous premiers temps de leur existence.
Ne nous y trompons pas, il ne s’agit pas spécifiquement de l’Ukraine, la France et les autres pays n’ont rien à lui envier en la matière. La France est responsable tout autant avec sa loi récente sur la PMA pour toutes. Elle n’a tenu aucun compte des avertissements de ceux qui connaissent l’énorme difficulté que rencontre l’enfant à la naissance et la complexité de l’attachement indispensable à sa survie**. Personne ne pourra dire « je ne savais pas », car tout à été dit, écrit, enregistré. Les preuves sont là, disponibles pour tout le monde.
Le père n’est plus le père et la mère n’est plus la mère. On ne sait plus qui est qui.
Faire passer le désir d’enfant pour de l’amour pur, défendre le droit à l’enfant au lieu du droit de l’enfant, alors que le droit sur un être humain n’existe pas, c’est défigurer la parentalité.
Et l’enfant, qui est-il ? On évite de se poser la question en profondeur, car le subconscient sait que la réponse pourrait ne pas aller dans le sens voulu.
Dans les faits il est devenu un produit de consommation courante, qui autorise à toutes les folies et abus ! Qui aurait cru qu’on puisse en arriver là et trouver cela normal ? Créer scientifiquement de l’abandon, évincer l’homme, le père de la procréation, un progrès ?
Il y a de quoi mourir de honte et de tristesse en sachant pertinemment ce qu’endurent ces tout-petits, l’énorme, l’inconcevable douleur psychique qu’on leur impose et la destruction de zones du cerveau qui en découle (atrophie des lobes préfrontaux et du circuit limbique.)
Quand ces enfants demanderont des comptes, personne ne pourra plaider l’ignorance. Bien sûr, les responsables auront disparu, et s’il en reste, ils se défileront. Bassesse humaine ordinaire et déjà vue.
Nous abordons une période où le comble de la folie humaine devient la norme.
Nous sommes bel et bien dans la fin d’une civilisation inhumaine où tout est permis du moment qu’on en a « envie », du moment que c’est possible. Pour les psychologues américains, nous sommes globalement passé d’un monde Œdipien à un monde Narcissique. « Au nom de ma jouissance je fais souffrir l’autre, mais comme je n’ai pas acquis la capacité à l’empathie, cela ne procure aucun frein à ma quête de jouissance. »
On comprend mieux que l’enfant soit exclu de la réflexion pourvu que les adultes voient leurs désirs assouvis.
Je posais la question : Et l’enfant qui est-il ?
Dans ce contexte psycho-pathologique général, il est clairement devenu un produit de consommation courante. Ce qui autorise toutes les folies et tous les abus ! Qui aurait cru qu’on puisse en arriver là et trouver cela normal ? Créer scientifiquement de l’abandon, quel progrès !
Il y a de quoi pleurer.